Nous chargeons la voiture, et nous voilà en direction du centre de Chicago où un couple d’ami rencontré 2 ans plus tôt à Ann Arbor, nous héberge gentiment dans leur super appart à 2 pas du centre. Tout au long de ces quelques jours, je me suis dit quelle chance d’être ici. De prendre être à Montréal, prendre 2 avions puis dormir en plein centre de Chicago et enfin aller à Madison pour participer à une belle compétition. Je suis un homme chanceux !
Nous nous levons tranquillement, puis nous allons acheter de quoi petit déjeuner, lait, Cheerios, nutella pour faire un excellent repas dans la voiture afin de partir le plus vite possible en direction de Madison. 3h plus tard, nous voilà sur place. Encore un peu plus dans l’ambiance, passage devant le futur parc à vélo (qui est un parking aérien accessible par 2 hélices à chaque extrémité), devant le parc expo (qui est assez ridicule comparé à ce que j’avais connu à Roth) et enfin nous trouvons la file d’attente pour retirer nos dossards. Je ne me rappelle pas le temps exact mais on y a passé au moins 45min voir plus. Pour faire passer le temps plus vite, nous engageons la conversation avec les gens qui nous précèdent, nous rencontrons donc un Irlandais, son pote qui ne s’est pas entraîné depuis 2 mois car ça femme devait accoucher le 11 septembre et le plus jeune athlète de la compétition (18 ans) qui nous raconte que son objectif et d’intégrer une équipe. Et la une chose que je n’attendais pas, on nous demande de monter sur une balance, objectif=132 livres (60kg) finalement 130 (59kg), oulala j’ai perdu du poids !! Et toi combien ?? 220 livres ouahh !!! Enfin, nous récupérons nos sacs, dossard, vérification de la puce avec une petite grand-mère bénévole qui nous souhaite bonne chance. Je trouve ça assez fou de voir tous ces bénévoles de tout âges qui sont aux petits soins pour nous petits triathlètes égocentriques. Ca permet de relativiser un petit peu… Muni de tout l’atiraille, nous regagnons notre hôtel pour un bon repas puis nous enchaînons sur une bonne grosse sieste. Le soir direction la pasta party (sans y manger car nous avons tous les 2 des problèmes gastriques) et le briefing, où le maître de cérémonie appelle différentes personnes plus ou moins spéciales afin qu’ils témoigent, le plus jeune, le plus vieux, les couples qui font la course ensemble, celui qui a fait le plus d’Ironman, il nous parle du taux d’abandon observé les années précédentes et blabla… Et arrive le moment le plus étrange, la mise aux enchères du poster de la course où il y a tout les noms des inscrits 2011. Ce « bout » de papier est partie pour 4000$, certes pour une bonne cause, l’association 9.1.1 mais je trouve ça quand même hallucinant !!! Le lendemain matin, vérification des vélos et petit entraînement d’1h avec un enchaînement de 15min, rien à déclarer à part qu’il fait vraiment très très chaud. Puis bouffe, sieste, et direction le parc à vélo afin d’y déposer les 2 sacs de transition et le bike, un peu d’émotion quand même, les yeux un peu humide mais pas plus. Alors là commence le cérémoniale afin de connaître parfaitement le tracé des transitions, nous voilà entrain de les mimer, T1=sortie de l’eau puis direction l’hélice afin d’arriver au dernier étage du parking, entrée dans le convention center, prendre la première salle, chopper le bon sac, courir à la tente de transition, se changer, courir à l’autre bout du parking pour le traverser dans l’autre sens, là un gentil bénévole sort ton vélo et tu t’en vas à la fin du parking avec les chaussures à la main car interdit de les avoir sur le vélo, pour enfin monter sur le destrier juste avant l’hélice qui permet de descendre. Le temps prévu à T1=5’. Pour T2 s’est un peu plus simple, descente du vélo après avoir monté l’hélice, puis petite course dans le convention center, choppage du sac, déshabillage, puis redirection le parking pour en sortir à l’opposé de l’arrivé du vélo, T1 prévu = 2/3’. Nous y voilà, il n’y a plus qu’à attendre, je reste toujours zen, 0 stress, Nico un peu moins, je pense aussi qu’en essayant de le rassurer, mon stress n’a pas le temps d’apparaître, bien ou pas bien ? Diné puis dodo à 9h, j’ai réussi à dormir jusqu’à 1h à partir de là, c’est Nico qui prend le relais, moi je m’en vais parler avec ma biquette. A 3h, je décide d’aller me recoucher une petite heure. 4h le réveille sonne, petit déj, puis voiture avec de la bonne musique qui motive. Dépose des sacs persos pour le vélo et la cap, gonflage des pneus, remplissage de bidons, pose des barres et gels tout ça en observant d’un coin de l’œil les concurrents directs, Qui a le potentiel de faire moins de 10h ?? Lui non, lui non, lui peu être… Allez, on plie les gaules, on va ranger les affaires en trop à la voiture, pause toilette, le stress monte enfin petit à petit. Nous nous rapprochons pas à pas vers le départ, nico me laisse pour faire une nouvelle pause toilette, je croise françois un ami de Montréal qui stress pas mal pour son premier IM, j’essaye de le rassurer. Me voilà seul, avec ma combi, le temps tourne je ne vois pas nico, je décide de l’enfiler, je commence à stresser de ne pas le voir, j’aurai bien aimé prendre le départ avec lui. En me dirigeant vers l’entrée de l’eau, je le vois, ça fait zizir. Nous prenons des photos grâce à des amies venues, nous encourager et nous entrons dans l’eau. L’eau est plutôt bonne, déjà beaucoup de monde sont là, nous zigzaguons à travers ces mammifères terrestres qui se prennent pour des poissons et nous arrivons là où nous voulions, c’est à dire au plus près de la bouée formant le rectangle à faire 2 fois. Les pros sont devant nous, mais ils partiront après l’hymne national américain soit 15min avant nous environ ce qui semble une éternité. De plus ça bataille dur pour être en première ligne ce qui n’est pas très agréable mais bon, ce sont les joies du triathlon. Nous stressons un peu avec nico, car on sait qu’on ne doit pas planter notre départ si on ne veut pas se faire monter dessus et boire la tasse trop souvent. One minute to go. Bonne chance ma poule, fait ta course, pense à ce que tu as fait pour en arriver là, profite à fond! Five, four, three, two, one…
Nous nous levons tranquillement, puis nous allons acheter de quoi petit déjeuner, lait, Cheerios, nutella pour faire un excellent repas dans la voiture afin de partir le plus vite possible en direction de Madison. 3h plus tard, nous voilà sur place. Encore un peu plus dans l’ambiance, passage devant le futur parc à vélo (qui est un parking aérien accessible par 2 hélices à chaque extrémité), devant le parc expo (qui est assez ridicule comparé à ce que j’avais connu à Roth) et enfin nous trouvons la file d’attente pour retirer nos dossards. Je ne me rappelle pas le temps exact mais on y a passé au moins 45min voir plus. Pour faire passer le temps plus vite, nous engageons la conversation avec les gens qui nous précèdent, nous rencontrons donc un Irlandais, son pote qui ne s’est pas entraîné depuis 2 mois car ça femme devait accoucher le 11 septembre et le plus jeune athlète de la compétition (18 ans) qui nous raconte que son objectif et d’intégrer une équipe. Et la une chose que je n’attendais pas, on nous demande de monter sur une balance, objectif=132 livres (60kg) finalement 130 (59kg), oulala j’ai perdu du poids !! Et toi combien ?? 220 livres ouahh !!! Enfin, nous récupérons nos sacs, dossard, vérification de la puce avec une petite grand-mère bénévole qui nous souhaite bonne chance. Je trouve ça assez fou de voir tous ces bénévoles de tout âges qui sont aux petits soins pour nous petits triathlètes égocentriques. Ca permet de relativiser un petit peu… Muni de tout l’atiraille, nous regagnons notre hôtel pour un bon repas puis nous enchaînons sur une bonne grosse sieste. Le soir direction la pasta party (sans y manger car nous avons tous les 2 des problèmes gastriques) et le briefing, où le maître de cérémonie appelle différentes personnes plus ou moins spéciales afin qu’ils témoigent, le plus jeune, le plus vieux, les couples qui font la course ensemble, celui qui a fait le plus d’Ironman, il nous parle du taux d’abandon observé les années précédentes et blabla… Et arrive le moment le plus étrange, la mise aux enchères du poster de la course où il y a tout les noms des inscrits 2011. Ce « bout » de papier est partie pour 4000$, certes pour une bonne cause, l’association 9.1.1 mais je trouve ça quand même hallucinant !!! Le lendemain matin, vérification des vélos et petit entraînement d’1h avec un enchaînement de 15min, rien à déclarer à part qu’il fait vraiment très très chaud. Puis bouffe, sieste, et direction le parc à vélo afin d’y déposer les 2 sacs de transition et le bike, un peu d’émotion quand même, les yeux un peu humide mais pas plus. Alors là commence le cérémoniale afin de connaître parfaitement le tracé des transitions, nous voilà entrain de les mimer, T1=sortie de l’eau puis direction l’hélice afin d’arriver au dernier étage du parking, entrée dans le convention center, prendre la première salle, chopper le bon sac, courir à la tente de transition, se changer, courir à l’autre bout du parking pour le traverser dans l’autre sens, là un gentil bénévole sort ton vélo et tu t’en vas à la fin du parking avec les chaussures à la main car interdit de les avoir sur le vélo, pour enfin monter sur le destrier juste avant l’hélice qui permet de descendre. Le temps prévu à T1=5’. Pour T2 s’est un peu plus simple, descente du vélo après avoir monté l’hélice, puis petite course dans le convention center, choppage du sac, déshabillage, puis redirection le parking pour en sortir à l’opposé de l’arrivé du vélo, T1 prévu = 2/3’. Nous y voilà, il n’y a plus qu’à attendre, je reste toujours zen, 0 stress, Nico un peu moins, je pense aussi qu’en essayant de le rassurer, mon stress n’a pas le temps d’apparaître, bien ou pas bien ? Diné puis dodo à 9h, j’ai réussi à dormir jusqu’à 1h à partir de là, c’est Nico qui prend le relais, moi je m’en vais parler avec ma biquette. A 3h, je décide d’aller me recoucher une petite heure. 4h le réveille sonne, petit déj, puis voiture avec de la bonne musique qui motive. Dépose des sacs persos pour le vélo et la cap, gonflage des pneus, remplissage de bidons, pose des barres et gels tout ça en observant d’un coin de l’œil les concurrents directs, Qui a le potentiel de faire moins de 10h ?? Lui non, lui non, lui peu être… Allez, on plie les gaules, on va ranger les affaires en trop à la voiture, pause toilette, le stress monte enfin petit à petit. Nous nous rapprochons pas à pas vers le départ, nico me laisse pour faire une nouvelle pause toilette, je croise françois un ami de Montréal qui stress pas mal pour son premier IM, j’essaye de le rassurer. Me voilà seul, avec ma combi, le temps tourne je ne vois pas nico, je décide de l’enfiler, je commence à stresser de ne pas le voir, j’aurai bien aimé prendre le départ avec lui. En me dirigeant vers l’entrée de l’eau, je le vois, ça fait zizir. Nous prenons des photos grâce à des amies venues, nous encourager et nous entrons dans l’eau. L’eau est plutôt bonne, déjà beaucoup de monde sont là, nous zigzaguons à travers ces mammifères terrestres qui se prennent pour des poissons et nous arrivons là où nous voulions, c’est à dire au plus près de la bouée formant le rectangle à faire 2 fois. Les pros sont devant nous, mais ils partiront après l’hymne national américain soit 15min avant nous environ ce qui semble une éternité. De plus ça bataille dur pour être en première ligne ce qui n’est pas très agréable mais bon, ce sont les joies du triathlon. Nous stressons un peu avec nico, car on sait qu’on ne doit pas planter notre départ si on ne veut pas se faire monter dessus et boire la tasse trop souvent. One minute to go. Bonne chance ma poule, fait ta course, pense à ce que tu as fait pour en arriver là, profite à fond! Five, four, three, two, one…