De retour dans la grisaille
, je souhaite d’abord vous adresser un grand merci pour tous vos encouragements, messages, sms, pensées, etc. etc.
(et surtout merci à cindy S. pour son appel en direct à l’arrivée).Lanzarote c’est l’île aux éoliennes, l’île des kite-surfeurs et des planchistes, l’île où l’on peut manger du poulet cuit au bbq volcanique, l’île où se mêlent à merveille air, eau et feu aux cotés des savantes œuvres de Manrique faites de métal tout droit sorti des forges d’el diablo et pourtant si aériennes …
Cette semaine c’était plutôt l’île de La Santa, l’île des tee-shirts finishers du monde entier , l’île des allemands et des anglais, l’île des Cervélos, l’île de la bronzette, l’île des athlètes affutés et rasés soigneusement sous les aisselles, l’île des tatouages en tous genres, bref, l’île IRONMAN !
Après 4 jours de mitraillage de l’île dans tous les sens et de reconnaissance du parcours vélo, le réveil fût facile à 4h30
pour cette dure et longue journée sous le signe d’Eole.
Le temps : Idéal, légèrement couvert et température de l’eau impeccable !
Natation : Pas mal mais pas aussi beau que NiceMer calme, je touche l’eau 2 minutes après le top départ, pas trop de baston mais orientation un peu difficile à cause du monde sur le premier tour. 2 tours avec sortie à l’australienne bien sympa pour dire bonjour et puis retourner admirer les petits poissons dans une eau très claire.
T1 : C’est longLa transition est assez longue (outre le fait que je prenne mon temps de mettre un cuissard et maillot vélo) car il faut remonter toute la plage, passer dans la tente de changement et partir à l’autre bout du par à vélo (soit environ 600m de course au total)
Vélo : plein les yeuxEn un mot Fantastique
! Parcours de rêve, assez exigent mais sans trop, sur des routes presque neuves avec des rampes de lancement pour missiles Cervélo au milieu des champs de lave. Cette année le vent était dans le sens optimal, donc favorable sur la fin du parcours. Le seul petit hic c’est lorsque l’on se retrouve vent de travers car les rafales peuvent parfois être assez fortes et c’est là que je perds un max de temps (en plus des descentes) car je ne suis une vraie flippette
. J’ai un peu trop abusé des freins avec une vitesse maxi à 55 … ouh !
... Alors que les missiles qui me doublaient était plutôt à 80 !
(prévisions : 85 pour Copsté, 100 pour pgb, 242 pour Mistertri …). Ravitos nickel tous les 20km (power barres, coca, eau, energy, bananes
) et bien placés après les montées (donc pas besoin de trop se charger au départ et avant les côtes). J’ai eu un petit coup de mou (et de froid avec un début de mal de bide) entre le 100 et 130, pile au niveau des miradors où en plus le vent nous scotchait à 8km/h dans la montée qui a un petit arrière gout de Brunissard ! C’est reparti ensuite car le retour à partir du 120 est très reposant ! Le parcours est également top pour les supporters car j’ai pu les voir 6 fois !
T2 : Toujours aussi long !Aller/retour sur le parc à vélo pendant qu’un gentil bénévole va ranger le vélo et qu’une autre me mets un peu de crème solaire, j’ai compté 2min pour traverser le parc en courant ! A noter que la plupart des Marshal de course sont de grandes blondes aux yeux bleu ... ça rigole pas à la Santa
CAP : Toilettes vue imprenable !Je suis bien frais en partant pour le premier aller/retour et je ralenti même sur le retour pour me garantir un petit train-train pépère de 1h pour chaque aller/retour. Le parcours est plutôt plat, sans ombre mais avec des ravitos en nombre … Vers la fin du second aller, j’aperçois au loin une gigantesque big mama qui se baigne à poil sur la plage quand soudain mon estomac de réveille et me cloue sur place ! Et là c’est le début du calvaire … j’arrive encore à tenir un peu la vitesse en grimaçant et en passant aux toilettes mais c’est de pire en pire et je boucle le 3ème aller en 48min
! Cette petite marche me permet de repartir mais rien n’y fait, même mon troisième arrêt aux toilettes avec vue sur la plage, et je fini lamentablement le dernier a/r sans même aller chercher les 13h !
Conclusion : Quand est ce qu’on y retourne ?Un peu déçu mais une course magique et magnifique, des conditions top et une ambiance exceptionnelle jusqu’à l’arrivée du dernier. Excellente mise en bouche pour le 15 août …
encore merci à tous et spéciale dédicasse à Neil, Copste, zarma et Pgb...
je retourne m'entrainer dans les descentes car c'est pas gagné !