Petit rapport « circonstancié » à destination de ceux qui se retrouveraient un jour fortuitement au sein de l’équipe dite « Meudon 1 »…
Me voici donc sur place avec mes coéquipiers : Ben, Copsté et Doc Combine – dont j’ai longtemps craint qu’il n’arrive pas à temps pour retirer son dossard, me laissant seul en pâture aux deux autres costauds.
Alors avec Meudon 1, ben, quand on a 2 heures à tuer avant le départ, on ne prend pas tranquillement un bouquin, pas plus qu’on ne trainaille autour du stand
Endurance Shop à mater les derniers effets triathlètiques à la mode… On va plutôt s’échauffer, ce qui signifie faire l’intégralité du parcours vélo – soit deux boucles - sans trop mollir (on a dit « échauffement », pas « reconnaissance », là réside la subtilité…).
Arrivé à la piscine, j’essaie un timide « on pourrait mettre les manchettes ? » rapidement éludé dans un même élan par les deux cadors du jour : « Pas le temps ! »
Au bord du bassin, Nous attendons sagement notre tour tandis que Ben essaie de convaincre une pauvre bénévole de l’organisation que la ligne 1 (la nôtre) est fortement désavantagée par rapport à la 5 (qui se trouve être la plus proche de la sortie – mais surtout celle où nagent nos collègues de Draveil, avec lesquels j’apprends qu’aura lieu le bras de fer du jour).
Du coup Ben est radieux lorsque quelques minutes plus tard nous somme les premiers à récupérer nos vélos, au point qu’il est à deux doigts de faire valdinguer l’arbitre chargé de contrôler que l’ensemble de l’équipe est regroupée à la sortie du parc. Sa joie sera cependant de courte durée, Draveil nous dépassant dans les premiers hectomètres et sous un début de pluie fine (qui ne durera pas, fort heureusement).
Durant l’épreuve cycliste, les deux lenticulaires prennent les choses en main tandis que Doc Combine suit (sur le petit plateau
) et que je m’accroche pour ne pas être distancié à chaque rond-point, tel l’oisillon luttant contre le vent pour regagner le nid (heureusement, Copsté dans sa grande prévenance se retourne régulièrement pour constater les dégâts).
Bref, arrivé à T2, il ne me reste plus grand-chose dans les … (ah ben non, c’est vrai qu’on en a pas !), mais comme Copsté nous a confessé sa méforme actuelle en course à pied (sur le mode « je donne tout en vélo et je vous laisse faire le reste »), pas question de lambiner.
Rapidement, deux groupes (jeunes/vieux) se constituent, le Doc et moi-même tirant la langue pour ne pas être (trop) décrochés.
Nos camarades de Meudon nous encouragent en haut du stade et cela me donne un coup de fouet bien plus digeste que celui d’overstim’s (Nico, tu avais raison, il était inutile ce gel, je n’ai même pas eu le temps de l’attraper dans ma poche !
).
Comme il fallait s’y attendre, Copsté n’est pas si mal que ça, en tous cas suffisamment pour me faire courir en hyperventilation, et je sens que mon camarade d’infortune (« l’autre vieux ») lâche un peu prise, ce qui a pour conséquence logique de me faire jouer le rôle du troisième homme (pour ce que cela implique, voir le CR du Belge ci-dessus… j’y ajouterai en prime les poussettes de Ben qui aimerait bien que je vomisse, histoire d’être sûr que je ne feins pas le malaise par pures convenances personnelles).
Nous voici (enfin !) à l’arrivée, Copsté me refait le coup de Narbonne lorsque tout le monde se donne la main et qu’on accélère en même temps – Si Ben avait été aussi grand que lui, je pense qu’ils auraient réussi à me faire décoller du sol...
Un grand merci à mes trois comparses pour cette bonne séance de VMA.