Merci pour les photos !! et maintenant j'ouvre le bal des CR, mais alors vraiment pas long !
Un premier ironman mérite bien un tout petit compte rendu
10ans de triathlon, il était temps de faire quelque chose.
Je m'étais dit jamais un ironman, trop chère, c'est de l'arnaque.
Ou en tout cas, jamais tout plat, trop barbant sur le prolongateur.
A attendre l'enthousiasme des participants de l'aventure précédente à Nice et aimant les week end club, je ne pouvais pas passer à côté de cette occasion, il fallait cliquer.
Cependant, l'objectif restant une bonne place sur Xterra, je ne voyais pas trop comment faire coïncider les prépa différentes pour ce type d'épreuve et surtout me motiver sachant que j'aurai à faire la prépa assez seul. Je me décide donc en mars, il n'est jamais trop tard pour bien faire, de demander à Renaud, entraîneur du stage tri de 2013 et de Copsté, de me faire un programme pour ces 2 objectifs : finir Nice et s'améliorer sur les xterra.
Depuis début mars, de 7 à 16 heures par semaine, beaucoup d'entraînement en solo, sans doute une moyenne autour de 10/11 semaines.
Pas de pression donc à l'arrivée à Nice avec Aurel, compère d'appart.
Step 1, dossard récupéré, rendez vous apéro foiré mais coach quand même croisé pour les conseils de dernière minute (sympa d'avoir fait le déplacement pour ses poulains).
La nuit du vendredi est paraît-il la plus importante, tant mieux, super nuit !
Step 2 : prépa des dossards, sac, matos, tenues en musique. La météo moyenne qui s'annonce promet la meilleur pour les perfs.
Step 3 : bicloune posé, qu'est que j'ai oublié dans tous ses sacs ? trop compliqué l'Ironman, ravi perso ou pas?
Step 4 : une petite baignade à la sortie du parc pour retrouver tout le club, et les supportrices/teurs sous un soleil magnifique !
Que du bonheur donc, les 2 novices rentrent donc à l'appart pour manger tranquille avant le D-day. 1 semaine que l'on se tourne les pouces, il est temps d'en découdre.
Levé à 4h30 après une nuit chaotique sans trouver le sommeil.
Encore un peu trop à la cool : situé à 2,5km du départ, nous partons à 5h30 de l'appart! Oups on va oublier l'option vélib, on commence à trottiner, puis un petit peu de stop, un taxi nous choppe et nous pousse jusqu'au parc, 10min avant la fermeture. Chaud bouillant, dépôt du sac après course (encore un!), moment pour se dire à tout à l'heure !!
Puis s'est la descente sur la plage, 15 min à attendre le coup de canon, le temps de se remémorer les conseils des uns et des autres, natation à la cool, chopé un max de pied, bien éliminer le sel avant de s'habiller, bien s'alimenter juste après la natation…
Et quand même, accroupi sur la plage, le temps de se dire, une super journée m'attend en bien ou un mal, s'est la question !
1h04 de nat, pour une fois en ayant le temps de profiter du levé du soleil sur Nice, mais 3,8km s'est quand même un peu long. Temps pas fou mais sans trop forcer comme prévu.
Une transition un peu longue de 7min, pour enfiler un cuissard, maillot vélo… peut mieux faire encore.
C'est donc parti pour 175 km de promenade dans l'arrière pays niçois, je suis venu pour ça, même si la météo ne permettra pas de profiter à fond du paysage. Un incident ne va pas arranger les choses, première bosse après 20km, et un truc qui pette à l'arrière, et m…d…e. un rayon.
Jusque là, pas encore trop paniqué, cela m'était déjà arrivé sur le Roc d'azur au 5e km, mais la roue n'était pas trop voilée. Ici, je fais tourner la roue, je suis dépité, ca touche des 2 côtés, j'ouvre au max les patins, idem pas mieux.
Je vois passer Nels, Guilhem. Je pense à Xerardmer et ma chaîne cassée reparée chez l'habitant, je me dis que ca n'est pas possible d'avoir fait tout ca et d'arrêter après 20bornes de vélo. Je dévisse donc le câble de frein au max, j'essaye de trouver la position dans laquelle ca ne touche plus. Ca passe ! Est ce que ca va tenir. Je finis la côte à pied, un spectateur regarde ma roue et m'encourage à aller au bout mais de faire attention dans les descentes, et oui ca sera sans freins arrière. Un petit check des rayons après quelques kil pour voir si le déséquilibrage s'accentue, a priori non.
Il reste à oublier et y aller molo, se reconcentrer sur la gestion de course, l'alimentation. D'ailleurs, les petits sandwiches au conté récupérés au col de l'Ecre ont du mal à passer , on sent l'énergie utilisée par la digestion qui réduit la forme.
Finalement, j'avance quand même bien avec cette roue, je ne sens pas trop le voilage sur le pédalage, les jambes tournent bien surtout dans les montées, le moral revient. Surtout qu'au demi tour, j'ai l'occasion de croiser tous les petits copains qui sont pas si loin devant
Reste à négocier la dernière portion en descente sur laquelle j'avais beaucoup misé avec l'entraînement du VTT, frustrant de voir passer beaucoup de monde, mais il faut finir et donc pas de prise de risque. Et pour finir, le breton est dans son élément sous une pluie battante sur le retour vers Nice. Le vélo est posé avec un immense soulagement, sauf blessure, je pourrai passer la ligne. Nouveau changement de tenue, cuissard de compression, JB m'avait qu'il faisait ses marathons sur IM avait, alors je pensais que j'allais courir aussi vite que lui ! L'objectif fixé, 4h, mais difficile de descendre sous les 12km/h, les sensations sont bonnes donc je tente de voir combien de temps cela tient, d'autant qu'il y a du monde devant. Cet aller retour est génial pour faire les écarts dès le premier tour, encourager tout le monde et se faire encourager, nous sommes assez regroupés c'est top, tout est possible. Une petite discu avec Chris, puis le temps d'un ravito, je poursuis, une petite discut avec Nels, et ca continue.
La gestion, la gestion, c'est maintenant que cela va se corser, bien boire, bien manger, écouter les besoins et sensations (de l'eau seulement, ou du coca, ou de solide, du salé), étonnant de voir comment les envies changent. En tout cas, l'absence de grosse chaleur permet de tenir un bon rythme jusqu'au 25e, puis les arrêts au ravitos se font plus longs, je m'attends à un gros coup de bambou au 30 ou 35eme mais pas en dessous de 10,5 finalement. Ca passe toujours bien, encore mieux avec les encouragements à chaque tour tout au long du parcours. Je me décide à ré accélérer sur les 5kil du retour à 11 à l'heure. Pas trop le temps de profiter de la course tant il faut rester concentré dans sa course pour ne pas faire d'impasse. Quand même le temps de voir l'évolution des potes, triste pour Beegees en voyant sa mine des mauvais jours, bloqué à cause de son mollet, Copsté qui a sans doute eu aussi un problème en vélo puisqu'il n'est pas à sa place, impressionné par Aurel, Vince et Guilhem, qui n'ont pas bougé d'un yota, régulier comme des horloges…
C'est bon, cette fois la ligne d'arrivée est en visu, la banane jusqu'aux oreilles, en pensant à ces péripéties de course et ces semaines d'entraînements (comme dirait Hervi, entraînement difficile, course facile!).
11h12, au-delà des espérances, je dois une bouteille à Guigui !
Même si au vue de la course, il faut maintenant viser moins de 11h : à fond dans les descentes…
La journée n'est pas terminée, on the mobile phone to The Forum, pour voir que Fred Jee et notre mémé adorée ont commencé très tôt le matin un Zarmathon sur ironlive,.
Le temps de lire les 25pages d'actus après la douche et voilà que Chris the fich est sur le point d'en découdre. La natation est vraiment trop courte sur Ironman. Puis quelques minutes plus tard, David en termine. Et voilà 13/13, Meudon est dans la place ou plutôt à l'écurie. Merci pour le suivi et les messages.
Encore un super week end, une superbe course, un super club de potes.