A mon tour de vous dire
effectivement la veille, Ben et moi nous levons de bon heure pour faire un tour de reconnaissance
on se mêle au sprint du jour, et je peux vous assurer qu'on les a tous mangé
on contstate la chaleur, la force du vent
on roule calme et de temps en temsp on se teste
on décide de faire demi tour au bout de 6 bornes et pour vous dire qu'on les a mangé
on rattrape le sprint qui faisait demi tout au 10è km.
La force du vent les stoppe net; mais pas moi, ni Ben. On avait faim et on se dit que demain il FAUT que ce soit pareil.
On est inquiet face à ce vent
on est inquiet sous cette température aussi tôt dans la journée.
Mais, on nous annoce que l'heure de départ est avancéde 20min, ça peut faire beaucoup de différence alors, on est rassuré et on rentre comblet.
Le lendemain matin... NICKEL, je me réveille le premier
je dis à Ben d'en profiter car je rpends le douche le premier
et hop, on s'habille; on vérifie qu'on oublier rien
mince, on a oublié des trucs, mais rien d'essentiel
Ben a eu une bonne idée de venir très tôt, on est loin d'être les premmier
il fait noir, mais magic Momo a pris la frontale.
Quelques massage au passage, on colle les tatouages sur la peau: 430 pour moi/431 pour Ben
j'y ajoute une couche de crème solaire et il en fait de même sur moi.
Inutile de dire que cette proximité est une histoire qu'il ne faut pas répéter ;-))
On sort les vélo et hop, on y va on se rend sur le parc à vélo
comme d'hab, je suis moins douer que la moyenne avec mes 36 sacs et mon vélo
Mais comment il fait Ben, il a qu'un sac ??? faut que je lui demande
On se prépare, on papote, le stress monte mais pas trop
Passage aux toilette pour baisser la pression
pour moi, voyage nul... pas grave la pression, j'ai l'habitude de la boire comme on dit
Ben est OK, on se prend en photo, on joue aux beaux gosses,
on regarde les vélos et on est plutôt fier des nôtres.
Le 433... futur gangnat de la course est à la droite de Ben. Prémonition... Ben me dit que c'est lui qui va gagner la course et il est à côté de moi.
Alors, comme un signe, je regarde à ma droite et ... personne le mec n'est jamais venu et je me dis aie aie aie.
On se rend à la ligne de départ natation.
Les bonnets rouges partent, on les regarde partir on se rassure en voyant le ligne qu'ils prennent
OK... 1ere bouet à droite, les autres à gauche. Machinalement me vient à l'esprit... le fil vert sur le boutopn blanc, le fil rouge sur le bouton noir
je me place, je salue Ben, on se motive, il prend sa ligne, je me fait plus discret en me mettant à droite.
BOUM, c'est parti, je marche autant que je peux pour économiser ma natation... j'avais pieds assez loin.
ça y est, je nbe vois plus Ben, il est mélangé aux autres, je sais qu'il est devant moi derrière... JE VEUX MA MAMAN
je me reprends et enfin, j'ai de l'eau dasn toute la combar
je nage plutôt vite jusqu'à la 1ere bouet
je me connais bien... si je continue à ce rythme j'explose à la seconde bouet
je décide donc de ralentir et d'essyer de placer ma nage comme me le dis si souvent mon maître YODA: Ben "kenobi"
j'ai du ma à rester concentrer, pourtant quand j'y arrive, je nage facile
bon, les bras sont lourds mais ça va tenir
je compte les bouets, je me prends quelques coups au le sauvange, il s'appuie sur moi pour avancer
aps grave, il a gagné 2 secondes et moi, il a poussé mon orgueil plus fort pour avancer plus loin. C'est moi qui y gagne le plus dans cette histoire.
Je nage, je nage, je nage
mais purée, qu'est ce qu'ils font devant moi tous debout
j'y voit à peine
OHHHH, c'est fait, je suis arrivé. WAHHOUUUU
j'ai du cassé les chrono en 40min (j'avais oublié de déclenché ma montre)
Oui, ce doit être ça
j'vance vers le bord, et AIEEEEEEE
ces méchantes crampes sont là. Elles me tétanisent mais je connais leur origine. Ma fiche combar me serre les cuisse comme c'est pas possible. Ces crampes me scotche au sol
j'arrive à sortir et comme je me met à vouloir retirer ma combar pour faire enfin passer le sang, un volontaire s'approche de moi, me pousse littéralement au sole, et tire ma combar en 1 seconde
un truc de dingue.
J ele remercie je me lève, très vite ma douleur se disspie
c'était bien cette fichue combar à la noix de chez la boutique du tri.
je cours, je vole, je double, je souris, je suis aux anges, il n'est pas tard, il en fait pas trop chaud, il faut vite que je monte sur mon vélo. J'attrape au vol un verre d'eau
que je boit à moitié.
J'arrive au parc, je finis de m'hbiller, j'avais nagé avec le cussard.
je mets ma trousse de survi dans les poches, MES SUPER SCHOCK CLIIF vont m'aider à tous les massacrer.
Je déclenche mon compte à rebours, pour pense à boire toutes les dix minutes. Pourtant Ben m'a dit toutes les 5 minutes. J'en fait qu'à ma tête... je me suis entrainé comme ça.
Et hop c'est parti.
Le vélo commence au bout de 15m par une belle bosse du type celle de Nice à 15%.
Je monte mpoins facile qu'hier. Tiens, c'est bizarre
oui, mais hier je n'ai pas nagé et mes crampent sont en train de se dissiper
rien d'inquiétant j'y vais doucement et hop ça passe
je décide d'y aller cool j'usqu'à la sortie du lac: 5km
donc, petit plateau, bien allongé sur le vélo et tranquille comme un marseillais. WAHOUUUU, t'es trop for Mohamed, tu double sans faire d'effort
qu'est ce qu'il en chient les autres. Je me mets à rêver. Purée, si je continue, je vais arriver ici avant le début des chaleurs. Hier, ç'était très chaud à 12h. Faut que je rentre avant 12h.
Je sors du lac, et tout doucement, je demande à Red Dragon (c'est son nom anglosaxon) de se mettre au travail. Grand plateau, 4e vit WAHOOOOUUUUUU doucement Red Dragon t'enflamme pas de suite. Je double, je double, je double et je double. Je ne ressens pas mes jambes, j'ai pas l'impression d'appuyer
et je me dis mais qu'est ce qui se passe pourquoi ils n'avancent pas les autres. Bon pas grave, il y a une heure à respecter. Je double un mec, mais au moment ou je le passe, il accélère
Quel con, il va donner l'impression que je drafte, j'accélère pour montrer que je double
il accélère... mais à quoi il joue. Pas grave. Je demande à Red Dragon de sortir le charbon et ARGHHHHHHHH
je le double et il ne me revoit plus. Sans déconner, j'avais des sensations de champiuon du monde. Du genre, j'avais une maitrise total de la situation.
Genial, j'ai le vent dans le dos, comment il a dit Ben déjà... Ah oui, dur dans le mou et mou dans le dur
alors j'appuie un peu pour profiter du moment
au virage retour OUCHHH, la claque, c'est qu'il est fort le vent
je me couche d'autant plus sur mpon vélo et je m'économise, je mon à gauche derriere.
WAOUHHH, maitre Ben a raison, ça passe tout seul.
AU 55è km, je me demande si c'est pas une plaisanterie ce vent
face au vent, j'arrive difficielemnt à 25, alors je n'insiste pas. Je suis mou dans le dur.
Je continue à Boir toutes les 10minutes et je me surprends à prendre une bouteille d'eau fraiche... Jure qu'elle était fraiche
je ne ressens pas la chaleur, ça a l'air de tenir, faut que j'arrive avant que ça monte en température.
Je m'enfile de belle gorgée d'eau froide, je m'asperge et je me dis vu comment j'ai bu cette bouteille, j'ai du commencé à me déshydrater... sans m'en rendre compte. Je commence à regretter de ne pas avoir suivi les conseils de Maitre Ben. Mais bon, c'est pas trop tard. Allez, boit peu mais plus souvent.
Je termine face au vent assez difficielement, avec ces montées, mais content d'être rentré et d'en découdre avec la course à pieds.
Sur les deux montée finale, ma vitesse est faible. Tout est normal c'est le cas pour tout le monde. Mais à ce moment là, je commence à ressentir une chaleur qui m'envahi
MAIS C'EST QUOI, Vache, j'ai été trompé
la chaleur est installé depuis un moment mais avec le vent et la vitesse, je ne la ressens qu'à la fin.
je dépose le vélo, je commence à courir
une nausée m'attrape; mais pas grave. j'ai un estomac 4x4, ça va passer
J'avais raison, ça a passé 3h47 plus tard.
Cette fichue nausée a comme bloqué mon nrj, j'avancé pas, faisait trop chaud
un mort vivant sur la route. Nom d'un chien, mais il fait quelle température.
Crise d'orgueil quand un monsieur avec une étiquette 69 me dépasse. Purée, il a 69 berges et il tient
j'en ai 37 et je suis en train de lacher. NON NON et NON. J eme remts à courir pour mieux m'arrêter 500m plus loin. Après tout, il lui a peut être fallu 69 ans pour arriver à ce niveau. C'est pas bien grave.
Je croise uen Pam avec qui je cours un peu. Très peu car finalement je la lache quand elle commence à papotter avec ces amis. Sans m'en rendre compte, elle me passe et je ne la revoit qu'après la ligne d'arrivée. Elle finira 3 dans sa catégorie avec un brau trophée.
Au 3 miles, je croise Ben, je fais sembalnt d'aller bien
mais je coris qu'il a lu dans mes yeux hagard ma détresse. JE SUIS FICHU... je veux ma MERE. MAMANNNNNNNN
je rampe tout seul jusqu'au 11e km
et je prends une décision grave... si le véhicuel passe, je lui dis que je monte et que j'abandonne.
je m'arrêt au ravito, ils me parlent me disent que je suis ALMOST THERE. Je ne sais pas quoi répondre, ce sont 2 mile intermoinable et j'arrive pas à mettre deux pas devant l'autre.
Je prends mon courange à bout de doigt et je me relance
mais qu'est ce que je fais, j'ai la naisée depuis que je suis parti, j'ai chaud, je n'arrive pas à me refroidir
je n'arrive pas à boir, je ne prends que des glaçon, je ne mange rien
AHHHHH, ça y est... MON PREMIER VOMIS de toute ma carriere
c'est dur de vomir quand il n'y a rien dans le bide... croyer moi.
Un peu de flotte, un peu de bile
et 10min plus tard
putain, qu'est ce que je vais mieux
eh là, je me dis: PLUS QUESTION d'abandonner
j'ai mes esprits, mes jambes répondent bien, j'arrive à trottiner masi je vais continuer en marchant
de toute façon, je n'ai fait que ça depuis le début.
J'arrive à 300m de la ligne, j'arrive à entendre la foule: MOMO MOMO MOMO... oups, je rêve.
USA USA USA, ah oui, c'est pas moi qu'ils acclament pas grave.
J'arrive, Ben m'accueille et ça me rassure.
OH QUE C'EST BOIN D'EN FINIR, j'ai jamais autant souffert de ma marrière de triathlète
et j'en ai fait des courses.
je passe la ligne en trottinant pour faire bonne figure.
Je me rends IMMEDITATEMENT sous la tente medical, et je leur montre mes veines
ils comprennent de suite, j'ai le droit à deux poches... j'ai refusé la 3è
TOUT ne s'est pas passé comme prévu
mais croyez moi, que c'était bien le périple TEXAN, la course est un souvenir
le reste n'est que de supers souvenirs.
Pas de vaiselles, que des resto chic, White sand, Monument Valley, Lake Powel, Horseshoe bend, Albuquerque, Las VEGAS, Phoenix.
Et des rencontres... sur notre route, on a croisée une ZIPP 900 et une ZIPP 1080, on les a prise avec nous.
ET VOILA, c'est ça BUFFALO SPRING'S LAKE TRIATHLON