Dimanche 24 juin 2007 : Nice mon 1er Ironman
Juin 2005 : deux ans en arrière….par hasard je suis en vacances à Antibes au moment du 1er Ironman qui a maintenant lieu à Nice, « tiens je vais me lever de bonne heure et aller voir le départ de la natation »….finalement je suis resté la journée sur la Prom, fasciné par les extra-terrestres qui font cette course…..mais comment peut-on aligner ces trois disciplines l’une après l’autre ?.....
Juin 2006 : un an en arrière, je retourne à Nice, mais cette fois exprès à cette date pour assister de nouveau à cette course. Je suis véritablement en admiration devant la détermination de certains des athlètes.
Et là, le déclic : « chérie, l’an prochain on revient, mais cette fois je ferai partie des athlètes !
Ah bon ?!? mais mon Ricou tu ne sais pas nager…… »
-----------------
Je ne sais pas nager….le crawl, effectivement.
1er test à la piscine courant juillet 2006, je n’ai pas réussi à faire la longueur de 25m en crawl : bon faut être lucide, l’IM en 2007 c’est très mal barré à ce moment là, donc je laisse tomber. Faut être sérieux, ce n’est pas pour moi.
Une dizaine de leçons particulières de crawl plus tard entre midi et deux, je retrouve l’espoir, j’arrive à faire mes premières longueurs, je me mets à rêver de nouveau, et si d’ici là je mettais la gomme sur la natation….
Le premier défi, était finalement à ce moment là d’être capable de nager les 3,8 km, quitte à y mettre toutes mes forces et à ne pas faire la suite, mais déjà, rien que cela : finir l’épreuve de natation avant les fatidiques 2h15mn…
30 décembre 2006 : cette fois c’est parti !
Nice qui devait se dérouler initialement le 17 juin est reporté au 24, les dieux du triathlon sont avec moi, le 17 je n’étais pas dispo, mais le 24….cette fois la décision est prise Didou et moi on est inscrit pour notre 1er Ironman ; moi en tant que coureur et elle en tant que supporter !
24 juin 2007 : le grand jour….
Mon programme du 1er janvier au 15 juin était de faire 2500 km de vélo, 600 km de cap et 100 km de natation ; ce qui me semble t-il était le minimum pour se présenter dans des conditions correctes au départ et espérer aller le plus loin possible.
4h du matin : le réveil sonne, bizarrement j’ai bien dormi…le gatosport aux noisettes passe bien malgré l’heure…. Et puis c’est le départ vers le parc à vélo pour les derniers réglages et gonflage des pneus ; enfilage de la combi et un p’tit gel 20mn avant le départ.
Tout va bien, je ne suis pas stressé, je me suis préparé depuis des mois, je n’ai plus qu’à enlever mes lunettes, les ranger dans mon sac à dos….dans mon sac à dos ?!? tiens c’est marrant ça on se dirige tous vers la plage et le départ et je suis seul à avoir encore un sac…
Pas grave, je vais le donner à Didou à la sortie du parc à vélo.
Un dernier coucou à Neil et Dom, une photo souvenir tous les trois, et je rejoins la sortie avec un copain, Stéphane (SWSH sur onlinetri), et là gros coup de stress….il y a beaucoup de monde et je ne vois ni Didou, ni mon père, ma sœur…..personne ! bon, pas de panique, il reste 10mn avant le départ…je monte sur un muret pour mieux voir et être vu….toujours rien, il reste 5mn….les gens autour de moi me regarde et se demande ce que je fous sur ce mur….il reste 3mn….un japonais comprend, il me tend sa carte de visite et me dit qu’il est au méridien, que je n’ai qu’à lui donner mon sac et venir le chercher ce soir….puis un arbitre arrive, lui aussi a compris le problème. Il sort son téléphone portable et me demande le numéro de ma chérie….le répondeur : et merde !! « donne moi ton sac, ton numéro de dossard, je vais le mettre à la tente des arbitres tu le récupèreras ce soir !! donne et vite va au départ ! » ; je descends en panique, je suis le dernier sur la plage, je cours au sas de départ 1h25 et plus, le speaker annonce « départ dans 20 secondes ! »….bon, finalement j’y suis, tant pis pour goûter l’eau, je tente de me calmer, mais 20secondes ça passe vite….PAN ! merde ça y est on est parti, je mets le chrono en route, pas pour faire un temps, mais pour surveiller les délais dans quelques heures.
La natation : le 1er tour se passe moyen, j’ai du mal à trouver mon souffle, et à me calmer après mon grand coup de stress avant le départ, mais bon, finalement les bouées passent, la boucle se termine en 45mn, c’est bien pour moi finalement. La deuxième boucle, je me sens mieux, je me dirige plus facilement, fais un petit coucou au plongeur accroché à la bouée du demi tour, rentre vers la plage : 1h37 au final, moi qui pensait faire 1h50, je suis très satisfait.
La transition, je prends mon temps, une vraie douche pour enlever le sel, mettre de la crème solaire, et enfiler la tenue complète de vélo. Je mets mon maillot préféré : celui avec une feuille d’érable, bon faudra pas que je m’étonne si après ça j’entends des « aller Canada ! » pendant des heures….
Le vélo : c’est parti pour 180 km, je n’ai jamais fait cette distance à l’entraînement…mais bon c’est pas grave, je connais le parcours par cœur, je l’ai bien repéré en septembre et en avril. Savoir où je suis me rassure, je sais ce qui est fait et ce qui reste à faire.
La 1ère difficulté arrive : la montée de la Condamine, pas bien longue mais pétard elle monte !! ensuite c’est finalement très roulant jusqu’à Vence, une bonne descente jusqu’à pont du Loup et LA difficulté du jour est devant moi : la montée au col de l’Ecre en direction du plateau de Caussol, 21km de montée, le début passe bien ensuite ça se gâte dans la montée avant Gourdon. Je trouve des compagnons de galère avec qui on va se doubler chacun notre tour pendant des km, Alberto un mexicain et Martin qui vient des US, on va jouer au chat et à la souris pendant près de 50km !
La montée est dure, il fait chaud, là je me dis que je suis en train de me mettre dans le rouge et que en haut on ne sera qu’au km 70….
Le sommet arrive….enfin….
Finalement c’est fait, mais j’ai une baisse de moral, je me dis qu’il reste 110km, que ça fait déjà 3h de vélo, que j’ai forcément grillé pas mal de forces, que…..MERDE ALORS….j’ai des hallucinations ou quoi ?!?! MON FRERE EST LA !!
Hier soir vers 19h il me téléphonait pour me souhaiter bonne chance avant d’aller au parc des princes voir le concert de Muse et là dimanche, midi , il est en haut du plateau de Caussol en train de m’attendre ! Du coup, je fais une pause « ton 1er Ironman, je ne pouvais pas louper ça quand même ! »
J’en avais les larmes aux yeux, là la baisse de moral est oubliée, je suis boosté comme jamais, je repars et me jure de ne plus avoir de pensées négatives que ce soit sur le vélo ou en cap plus tard. Tout le monde est là, et ceux qui n’ont pu venir pensent à moi aujourd’hui, alors je leur dois bien d’aller au bout.
La suite du vélo passe bien, la longue descente vers Gréolière fait du bien, la montée vers le col de Vence passe mieux que prévu. Seule dernière difficulté non prévue sur la fin de parcours : le vent !
Et pour finir, re voilà la Prom, Nice, enfin….étape 2 : 7h37, c’est fait, j’ai gagné le droit de participer au marathon.
Le marathon : après une seconde transition où je prend autant mon temps que pour la 1ère (15mn chacune), je prends le chemin de la Prom, l’aéroport semble bien loin….Cette fois j’ai enfilé la trifonction du club, je suis fier comme tout de la porter et de représenter Meudon Triathlon, je vais aller retrouver Neil et Dom sur la course à pied.
Je fais mes 200 premiers mètres quand je croise Alexandra Louison qui termine et gagne la course chez les féminines….sacré petit bout de femme ! Chapeau bas miss….
Ensuite arrive Neil, je ne le verrai qu’une fois, il devait déjà être dans son dernier tour, puis Dom et Stéphane que je croiserai 2 ou 3 fois.
Le 1er tour passe, lentement, mon frère est vers le demi tour il me suis un moment le long de la prom…ce premier tour me parait interminable, peut être parce que c’est le premier passage, à ce moment j’ai de gros doute pour la suite….
Le premier bracelet, bleu, est enfin au poignet…ça va être long jusqu’à la fin, mais je surveille ma montre, j’ai largement le temps de finir avant les 16h, pour cela il me suffit de gérer ce long « footing » au bord de la mer…
2 tours, puis 3 et la dernière boucle arrive. Cette fois je sais qu’il ne reste que 10 km à faire, une petite sortie un soir de la semaine quoi ! Le genou droit est en train de se bloquer, je sais que je vais devoir beaucoup marcher pour finir, tant pis, mais quitte à marcher les 5 derniers km si nécessaire j’irai au bout !
Le dernier km arrive après 15h20, je retrouve Didou, elle court à côté de moi, les arbitres forment une haie d’honneur pour les derniers (dont je fais partie, il ne sont plus que 20 ou 30 derrière moi….) ; ils nous laissent passer tous les deux vers le grand tapis bleu et la ligne d’arrivée en point de mire, on arrive ensemble, main dans la main, le speaker annonce mon nom, accompagné de sa femme, il y a un bruit d’enfer, ça applaudit, j’ai l’impression d’être le vainqueur de la course, et nous voilà tous les deux sous le chrono et la ligne d’arrivée : 15h 30mn 44 sec ! Grand moment de bonheur et d’émotion, Didou prend la médaille et c’est elle qui me la met autour du cou, cette fois je ne retiens pas mes larmes, mélange de soulagement, de bonheur et d’émotion : j’en rêvais, je l’ai fait, il parait que je suis un Ironman…
Les remerciements : en tout premier, bien sur, pour celle qui partage ma passion, elle était là depuis des mois, et toute cette journée depuis 4h ce matin : MERCI DIDOU !!
Et puis ensuite, tout ceux qui m’ont soutenu dans cette aventure et apporté de précieux conseils : ma famille, mes deux garçons Thomas et Romain, les copains de Meudon, et tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin (François et Paul pour le vélo, Yoann et François pour la natation, Marie-Pierre pour le régime et les conseils d’alimentation).
Bon, Didou, on va où l’an prochain ? Autriche, Suisse, Allemagne, Nice de nouveau……
Juin 2005 : deux ans en arrière….par hasard je suis en vacances à Antibes au moment du 1er Ironman qui a maintenant lieu à Nice, « tiens je vais me lever de bonne heure et aller voir le départ de la natation »….finalement je suis resté la journée sur la Prom, fasciné par les extra-terrestres qui font cette course…..mais comment peut-on aligner ces trois disciplines l’une après l’autre ?.....
Juin 2006 : un an en arrière, je retourne à Nice, mais cette fois exprès à cette date pour assister de nouveau à cette course. Je suis véritablement en admiration devant la détermination de certains des athlètes.
Et là, le déclic : « chérie, l’an prochain on revient, mais cette fois je ferai partie des athlètes !
Ah bon ?!? mais mon Ricou tu ne sais pas nager…… »
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Je ne sais pas nager….le crawl, effectivement.
1er test à la piscine courant juillet 2006, je n’ai pas réussi à faire la longueur de 25m en crawl : bon faut être lucide, l’IM en 2007 c’est très mal barré à ce moment là, donc je laisse tomber. Faut être sérieux, ce n’est pas pour moi.
Une dizaine de leçons particulières de crawl plus tard entre midi et deux, je retrouve l’espoir, j’arrive à faire mes premières longueurs, je me mets à rêver de nouveau, et si d’ici là je mettais la gomme sur la natation….
Le premier défi, était finalement à ce moment là d’être capable de nager les 3,8 km, quitte à y mettre toutes mes forces et à ne pas faire la suite, mais déjà, rien que cela : finir l’épreuve de natation avant les fatidiques 2h15mn…
30 décembre 2006 : cette fois c’est parti !
Nice qui devait se dérouler initialement le 17 juin est reporté au 24, les dieux du triathlon sont avec moi, le 17 je n’étais pas dispo, mais le 24….cette fois la décision est prise Didou et moi on est inscrit pour notre 1er Ironman ; moi en tant que coureur et elle en tant que supporter !
24 juin 2007 : le grand jour….
Mon programme du 1er janvier au 15 juin était de faire 2500 km de vélo, 600 km de cap et 100 km de natation ; ce qui me semble t-il était le minimum pour se présenter dans des conditions correctes au départ et espérer aller le plus loin possible.
4h du matin : le réveil sonne, bizarrement j’ai bien dormi…le gatosport aux noisettes passe bien malgré l’heure…. Et puis c’est le départ vers le parc à vélo pour les derniers réglages et gonflage des pneus ; enfilage de la combi et un p’tit gel 20mn avant le départ.
Tout va bien, je ne suis pas stressé, je me suis préparé depuis des mois, je n’ai plus qu’à enlever mes lunettes, les ranger dans mon sac à dos….dans mon sac à dos ?!? tiens c’est marrant ça on se dirige tous vers la plage et le départ et je suis seul à avoir encore un sac…
Pas grave, je vais le donner à Didou à la sortie du parc à vélo.
Un dernier coucou à Neil et Dom, une photo souvenir tous les trois, et je rejoins la sortie avec un copain, Stéphane (SWSH sur onlinetri), et là gros coup de stress….il y a beaucoup de monde et je ne vois ni Didou, ni mon père, ma sœur…..personne ! bon, pas de panique, il reste 10mn avant le départ…je monte sur un muret pour mieux voir et être vu….toujours rien, il reste 5mn….les gens autour de moi me regarde et se demande ce que je fous sur ce mur….il reste 3mn….un japonais comprend, il me tend sa carte de visite et me dit qu’il est au méridien, que je n’ai qu’à lui donner mon sac et venir le chercher ce soir….puis un arbitre arrive, lui aussi a compris le problème. Il sort son téléphone portable et me demande le numéro de ma chérie….le répondeur : et merde !! « donne moi ton sac, ton numéro de dossard, je vais le mettre à la tente des arbitres tu le récupèreras ce soir !! donne et vite va au départ ! » ; je descends en panique, je suis le dernier sur la plage, je cours au sas de départ 1h25 et plus, le speaker annonce « départ dans 20 secondes ! »….bon, finalement j’y suis, tant pis pour goûter l’eau, je tente de me calmer, mais 20secondes ça passe vite….PAN ! merde ça y est on est parti, je mets le chrono en route, pas pour faire un temps, mais pour surveiller les délais dans quelques heures.
La natation : le 1er tour se passe moyen, j’ai du mal à trouver mon souffle, et à me calmer après mon grand coup de stress avant le départ, mais bon, finalement les bouées passent, la boucle se termine en 45mn, c’est bien pour moi finalement. La deuxième boucle, je me sens mieux, je me dirige plus facilement, fais un petit coucou au plongeur accroché à la bouée du demi tour, rentre vers la plage : 1h37 au final, moi qui pensait faire 1h50, je suis très satisfait.
La transition, je prends mon temps, une vraie douche pour enlever le sel, mettre de la crème solaire, et enfiler la tenue complète de vélo. Je mets mon maillot préféré : celui avec une feuille d’érable, bon faudra pas que je m’étonne si après ça j’entends des « aller Canada ! » pendant des heures….
Le vélo : c’est parti pour 180 km, je n’ai jamais fait cette distance à l’entraînement…mais bon c’est pas grave, je connais le parcours par cœur, je l’ai bien repéré en septembre et en avril. Savoir où je suis me rassure, je sais ce qui est fait et ce qui reste à faire.
La 1ère difficulté arrive : la montée de la Condamine, pas bien longue mais pétard elle monte !! ensuite c’est finalement très roulant jusqu’à Vence, une bonne descente jusqu’à pont du Loup et LA difficulté du jour est devant moi : la montée au col de l’Ecre en direction du plateau de Caussol, 21km de montée, le début passe bien ensuite ça se gâte dans la montée avant Gourdon. Je trouve des compagnons de galère avec qui on va se doubler chacun notre tour pendant des km, Alberto un mexicain et Martin qui vient des US, on va jouer au chat et à la souris pendant près de 50km !
La montée est dure, il fait chaud, là je me dis que je suis en train de me mettre dans le rouge et que en haut on ne sera qu’au km 70….
Le sommet arrive….enfin….
Finalement c’est fait, mais j’ai une baisse de moral, je me dis qu’il reste 110km, que ça fait déjà 3h de vélo, que j’ai forcément grillé pas mal de forces, que…..MERDE ALORS….j’ai des hallucinations ou quoi ?!?! MON FRERE EST LA !!
Hier soir vers 19h il me téléphonait pour me souhaiter bonne chance avant d’aller au parc des princes voir le concert de Muse et là dimanche, midi , il est en haut du plateau de Caussol en train de m’attendre ! Du coup, je fais une pause « ton 1er Ironman, je ne pouvais pas louper ça quand même ! »
J’en avais les larmes aux yeux, là la baisse de moral est oubliée, je suis boosté comme jamais, je repars et me jure de ne plus avoir de pensées négatives que ce soit sur le vélo ou en cap plus tard. Tout le monde est là, et ceux qui n’ont pu venir pensent à moi aujourd’hui, alors je leur dois bien d’aller au bout.
La suite du vélo passe bien, la longue descente vers Gréolière fait du bien, la montée vers le col de Vence passe mieux que prévu. Seule dernière difficulté non prévue sur la fin de parcours : le vent !
Et pour finir, re voilà la Prom, Nice, enfin….étape 2 : 7h37, c’est fait, j’ai gagné le droit de participer au marathon.
Le marathon : après une seconde transition où je prend autant mon temps que pour la 1ère (15mn chacune), je prends le chemin de la Prom, l’aéroport semble bien loin….Cette fois j’ai enfilé la trifonction du club, je suis fier comme tout de la porter et de représenter Meudon Triathlon, je vais aller retrouver Neil et Dom sur la course à pied.
Je fais mes 200 premiers mètres quand je croise Alexandra Louison qui termine et gagne la course chez les féminines….sacré petit bout de femme ! Chapeau bas miss….
Ensuite arrive Neil, je ne le verrai qu’une fois, il devait déjà être dans son dernier tour, puis Dom et Stéphane que je croiserai 2 ou 3 fois.
Le 1er tour passe, lentement, mon frère est vers le demi tour il me suis un moment le long de la prom…ce premier tour me parait interminable, peut être parce que c’est le premier passage, à ce moment j’ai de gros doute pour la suite….
Le premier bracelet, bleu, est enfin au poignet…ça va être long jusqu’à la fin, mais je surveille ma montre, j’ai largement le temps de finir avant les 16h, pour cela il me suffit de gérer ce long « footing » au bord de la mer…
2 tours, puis 3 et la dernière boucle arrive. Cette fois je sais qu’il ne reste que 10 km à faire, une petite sortie un soir de la semaine quoi ! Le genou droit est en train de se bloquer, je sais que je vais devoir beaucoup marcher pour finir, tant pis, mais quitte à marcher les 5 derniers km si nécessaire j’irai au bout !
Le dernier km arrive après 15h20, je retrouve Didou, elle court à côté de moi, les arbitres forment une haie d’honneur pour les derniers (dont je fais partie, il ne sont plus que 20 ou 30 derrière moi….) ; ils nous laissent passer tous les deux vers le grand tapis bleu et la ligne d’arrivée en point de mire, on arrive ensemble, main dans la main, le speaker annonce mon nom, accompagné de sa femme, il y a un bruit d’enfer, ça applaudit, j’ai l’impression d’être le vainqueur de la course, et nous voilà tous les deux sous le chrono et la ligne d’arrivée : 15h 30mn 44 sec ! Grand moment de bonheur et d’émotion, Didou prend la médaille et c’est elle qui me la met autour du cou, cette fois je ne retiens pas mes larmes, mélange de soulagement, de bonheur et d’émotion : j’en rêvais, je l’ai fait, il parait que je suis un Ironman…
Les remerciements : en tout premier, bien sur, pour celle qui partage ma passion, elle était là depuis des mois, et toute cette journée depuis 4h ce matin : MERCI DIDOU !!
Et puis ensuite, tout ceux qui m’ont soutenu dans cette aventure et apporté de précieux conseils : ma famille, mes deux garçons Thomas et Romain, les copains de Meudon, et tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin (François et Paul pour le vélo, Yoann et François pour la natation, Marie-Pierre pour le régime et les conseils d’alimentation).
Bon, Didou, on va où l’an prochain ? Autriche, Suisse, Allemagne, Nice de nouveau……