Le CR d'un gars qui connait bien ce qu'on va arpenter dans la nuit du 1 au 2 décembre :
le bilan kilométrique se porte à quasi 43 kms, 1180 de D+ sachant que nous sommes partis de la ZI de Sorbiers, soit vers le 6° km et qu'il restait 23 kms à parcourir jusqu'à Gerland pour 300 de D+ environ. Ce qui nous fait bien une STL à 72 kms et 1500 de D+
Ambiance au beau fixe même si sur la fin, nous n'entendions plus guère Préfou et Seb et que pour ma part, je n'étais plus assez en forme pour faire mes vannes foireuses. Seul Fabien (émoussé quand même) avait encore du ressort.
Bilan de la sortie, 5h00 en prenant tout notre temps ou presque par moment. Environ 30 à 40mn de "pause" entre les pauses techniques les regroupements à Ste Catherine et St Genou puis discussion avec les patrovite's brother (qui vont vite !) en haut du bois de la Dame. Pas de jardinage sur la trace, nickel quoi !
J'en retiens que la STL 2012 sera plus dure que les autres et que pour faire moins de 7h00, il faudra vraiment se mettre à l'ouvrage. Les portions du bois de la gorge et de la Dame rajoutent une difficulté technique supplémentaire et de l'usure avant les dernières difficultés. Pour le coup,cette STL ne m'apparaît plus aussi roulante qu'autrefois (j'ai bouclé l'intégralité du parcours en plusieurs recos) et la portion Ste Catherine Souieu sera déterminante dans le chrono à venir.
Si je fais un récap sur le parcours :
St Etienne - St Christo, du connu, il faut monter jusqu'au Moreau pour enfin avoir un peu de roulant. Terrain peu piégeux mais en montée continue, attention à ne pas se cramer au départ alors qu'il faudra s'extraire assez rapidement du peloton avant les premières montées à Sorbiers. Paradoxal mais c'est vrai.
La descente sur Ste Catherine se fait toute en sentier et est très agréable. Attention toutefois à ne pas se laisser embarquer sous peine d'avoir les cuisses brûlées à la première montée venue.
Ste Catherine Soucieu, c'est là que la course se joue : Pour aller à St Genou, il faudra passer d'abord la Bullière et Arfeuille. La sortie de Ste Catherine est assez sympa sur le chemin des salamandres. Ensuite, attention, ça regrimpe assez fort. On peut courir mais on peut y laisser bcp de jus ! Le bois d'Arfeuille sera ensuite égal à lui-même, piégeur dans sa descente mais un vrai régal de course ! Je passe sur le reste qui est assez anecdotique. Ensuite, la portion St Genou, Soucieu complique grandement les choses. Pensez-donc ! Depuis que vous êtes sortis du bois d’Arfeuille, en l’espace de 10 kms vous allez franchir les nouvelles difficultés, le bois de la Gorge et le bois de la Dame. Si le bois de la Gorge est ludique et peu piégeur (attention à baisser la tête au départ, on passe sous une branche et le chemin n’est vraiment pas large !), il n’en est pas moins redoutable si l’on se laisse aller à pleine vitesse. La remontée est brutale : virage à gauche en épingle à cheveux et ça remonte assez sévère au départ (on peut courir) pour finir en faux plat montant jusqu’au Boulard. Bilan, 1km de descente environ et 1 bon km de remontée. A peine le temps de se refaire une santé sur 1 petit km que voici la descente du bois de la dame. Et là on change de registre. D’une descente assez cool, la pente s’incline de plus en plus, des ornières apparaissent au milieu et des grosses pierres également. Pur trail sur 1 km ! Arrivée au ruisseau, la remontée est toute aussi technique au départ sur bien 500m. Ca grimpe, il y a des gros cailloux, cela pourrait s’avérer glissant sous la pluie. Si la pente s’adoucit ensuite, il conviendra peut être de ne relancer que vers la piste d’aéromodélisme afin de pas trop se fatiguer de suite. Retour 600m à peine plus loin de l’entrée du bois de la Dame, alors que l’on vient de faire 1 km de descente et tout autant de remontée, on se dirige vers Soucieu par des sentiers bien roulants et petites routes de campagne. L’essentiel est en descente et faux plat descendant. C’est là qu’il faudra relancer !Arrivée au gymnase de Soucieu, ravito. La suite est connue, il faudra en garder sous le pied (si cela est possible) pour affronter la montée du Garon, la sente du parc de Chaponost (très sympa) et la redoutable côte de Beaunant.
Ces derniers 23 kms seront physiquement et psychologiquement durs, euphoriques, longs, beaux, usants tour à tour selon la fatigue physique et morale mais Lyon vous tendra les bras !
Le défi sera réussi !!!!